Les cadres méthodes agiles les plus utilisés en 2025 : Guide complet

En 2025, les méthodes agiles continuent de s’imposer comme la norme dominante dans les entreprises, toutes industries confondues. Leur popularité repose sur leur capacité à répondre aux exigences d’un environnement professionnel en constante évolution, où la rapidité et l’adaptabilité sont cruciales. Face à des marchés de plus en plus volatils, les organisations privilégient les cadres agiles pour améliorer la collaboration, accélérer le time-to-market et réduire les risques.
Les facteurs clés de leur domination incluent :
- Un besoin accru de flexibilité : Les entreprises doivent s’adapter en temps réel aux changements du marché, notamment face à la transformation numérique et aux attentes croissantes des clients. Les méthodes agiles offrent une adaptabilité exceptionnelle grâce à des cycles itératifs et une approche centrée sur la valeur.
- Une orientation vers les résultats : Contrairement aux approches séquentielles traditionnelles, les pratiques agiles visent à maximiser les résultats grâce à une collaboration continue avec les équipes et les clients, tout en minimisant les inefficacités.
- Le levier technologique (avec révolution de l’IA) : Avec l’essor des outils collaboratifs, l’automatisation et la progression de l’Intelligence Artificielle Générative (GenAI - LLM), les pratiques agiles sont plus faciles à mettre en œuvre et accélèrent encore la production de résultats rapides.
Les cadres comme Scrum, SAFe et Kanban adaptent leurs principes pour répondre aux nouveaux défis tels que le travail hybride ou l’Intelligence Artificielle. Ce succès durable s’explique aussi par leur orientation systématique vers l’amélioration continue, garantissant une pertinence accrue dans un contexte économique toujours plus compétitif.
Les fondamentaux à la source de l’Agilité
L’approche agile repose sur un ensemble de valeurs et de principes définis par le Manifeste Agile en 2001, guidant les équipes dans la gestion des projets complexes. Ces fondamentaux ont pour but d’apporter flexibilité, réactivité et collaboration aux organisations, tout en plaçant le client au centre des priorités. À travers ces principes, l’objectif est d’optimiser le déroulement et les résultats des projets.
Scrum : Toujours la méthode agile la plus populaire ?
Scrum reste, d’après les données et tendances observées, l’un des cadres agiles les plus largement adoptés (+66% d’utilisation) dans les projets de développement logiciel et au-delà. Son succès est souvent attribué à sa simplicité, sa flexibilité et sa capacité à encourager la collaboration entre équipes pluridisciplinaires. Cependant, il recule pour laisser la place à l’approche hybride (Agilité + gestion de projet traditionnelle) permettant une implémentation simplifiée de l’Agilité dans des secteurs autres que l’informatique. Consulter ici le guide Scrum FR (librement accessible)
Les principes fondamentaux de Scrum
Scrum repose sur trois piliers essentiels : la transparence, l’inspection, et l’adaptation. Ces principes favorisent une communication claire entre les membres de l’équipe, une révision régulière des processus, et une optimisation continue des méthodes employées. Également, les rôles définis au sein de Scrum (Scrum Master, Product Owner et Équipe de Développement) sont bien compris et maintiennent un équilibre opérationnel entre la gestion de produit et les processus de production.

Les raisons de sa popularité persistante
Scrum conserve une popularité inégalée pour plusieurs raisons :
- Adaptabilité : Il permet aux organisations de répondre rapidement aux exigences changeantes du marché.
- Orientation vers la valeur : Il accentue la livraison d’éléments qui possèdent une valeur commerciale tangible.
- Outils éprouvés : Les cérémonies telles que les revues de sprint et les rétrospectives renforcent l’efficacité des équipes.
- Acceptation généralisée : La communauté agile et les certifications associées, comme celles proposées par Scrum Alliance ou Scrum.org, contribuent à sa diffusion mondiale.
Limites et concurrence
Toutefois, Scrum n’est pas exempt de critiques. Des entreprises rencontrent parfois des difficulté à l’intégrer dans des environnements complexes ou distribués. Des cadres alternatifs comme Kanban ou Lean Startup offrent des approches concurrentes, adaptées à des tailles d’organisation ou types de projets spécifiques. Néanmoins, Scrum continue d’évoluer et d’être utilisé dans des secteurs variés, allant de la technologie jusqu’au marketing.
En 2025, Scrum reste un acteur central dans le paysage des méthodes agiles, bien qu’il soit confronté à une concurrence croissante et à des transformations dans les pratiques managériales.
Kanban : Un cadre en évolution continue
Le cadre Kanban, largement utilisé dans les environnements agiles en 2025, est conçu pour favoriser une amélioration continue des processus et offrir une visibilité optimale sur les flux de travail. Contrairement à des cadres plus structurés tels que Scrum, Kanban offre une flexibilité significative, permettant aux organisations de s’adapter rapidement aux changements et d’optimiser leurs opérations en cours.
Principes fondamentaux de Kanban
Kanban repose sur plusieurs principes clés qui guident sa mise en œuvre et son utilisation :
- Visualisation du travail : Grâce à des tableaux Kanban, les équipes visualisent clairement les tâches, les processus et les étapes en cours, offrant une transparence accrue pour tous les membres.
- Limitation du travail en cours (WIP) : Les limites de WIP permettent de réguler le flux de travail et de prévenir la surcharge des équipes, favorisant un rythme de travail plus soutenable.
- Gestion du flux : Kanban encourage une gestion proactive du flux pour minimiser les blocages et maximiser l’efficacité opérationnelle.
- Approche évolutive : L’amélioration continue est au cœur de Kanban. Les équipes analysent régulièrement le processus pour identifier les obstacles et adopter des ajustements.

Adaptabilité et intégration dans différents secteurs
L’usage de Kanban s’étend bien au-delà des équipes informatiques et technologiques. En 2025, il s’intègre dans des secteurs tels que la santé, l’éducation et la logistique, grâce à sa capacité à s’adapter sans nécessiter un bouleversement culturel ou organisationnel. Cet atout en fait une solution prisée pour les entreprises en quête de flexibilité dans un environnement où les exigences évoluent rapidement.
« Kanban n’impose pas de règles strictes mais propose une dynamique inclusive, soutenant différents modèles de travail. »
SAFe (Scaled Agile Framework) : L’agilité à grande échelle
SAFe, ou Scaled Agile Framework, est l’un des cadres les plus adoptés pour l’agilité à grande échelle. Conçu pour répondre aux besoins des grandes organisations, il propose une approche systématique pour mettre en œuvre les principes agiles dans des environnements complexes. Il se distingue par sa capacité à intégrer plusieurs équipes dans un cadre cohérent tout en maintenant un alignement stratégique avec les objectifs de l’entreprise. Consulter ici le cadre SAFe (en anglais).
L’une des principales caractéristiques de SAFe est sa structure polyvalente, structurée en trois niveaux principaux :
- Équipe Agile : Chaque équipe suit des cadres agiles classiques tels que Scrum ou Kanban. L’objectif est d’assurer une exécution régulière et cohérente.
- Programme : Ce niveau comprend des Agile Release Trains (ART), un ensemble de plusieurs équipes qui collaborent pour livrer des incréments de valeur en cadence, souvent sur des cycles de 8 à 12 semaines.
- Portfolio : Aligné sur la stratégie globale de l’entreprise, il gère les initiatives stratégiques, les budgets et les flux de valeur.

SAFe repose sur un ensemble solide de principes, tels que l’agilité lean, la livraison continue de valeur et une prise de décision décentralisée. Il favorise également la transparence à travers des outils comme les Program Increments (PI), qui permettent aux équipes de planifier et de synchroniser leur travail.
Les rôles définis dans SAFe, tels que le Release Train Engineer (RTE) ou le Solution Architect, assurent la coordination transversale nécessaire pour des projets complexes. Cette méthodologie met aussi l’accent sur la collaboration active et l’engagement des parties prenantes aux différents stades du projet.
En intégrant ces pratiques, les entreprises utilisant SAFe peuvent s’adapter rapidement aux changements du marché tout en maintenant une exécution stratégique cohérente. Cela en fait un choix privilégié dans les grandes structures en 2025.
Le framework LeSS (Large-Scale Scrum) : alternative à SAFe
LeSS, ou Large-Scale Scrum, représente une méthode agile qui se distingue par sa simplicité et sa focalisation sur l’essence des principes Scrum à grande échelle. Contrairement à des cadres plus complexes comme SAFe (Scaled Agile Framework), LeSS s’appuie sur un ensemble minimaliste de règles et propose une approche orientée vers la décentralisation des prises de décision. Ce format convient particulièrement aux organisations souhaitant maintenir une structure agile épurée tout en opérant à large échelle.
Principes fondamentaux de LeSS
LeSS repose sur plusieurs principes centraux visant à préserver l’agilité tout en favorisant la collaboration et l’adaptabilité :
- Priorité à la simplicité : L’accent est mis sur la réduction de la bureaucratie et des couches organisationnelles inutiles.
- Un seul backlog produit : Dans LeSS, toute l’équipe travaille à partir d’un seul backlog, ce qui garantit une clarté et une transparence maximales.
- Équipes autonomes : Les équipes fonctionnent de manière auto-organisée et collaborative, permettant une gestion décentralisée.
- Focus sur le client : Les décisions et les développements sont guidés par les besoins réels des utilisateurs finaux.
Consulter ici le cadre Less (en anglais).

Comparaison entre LeSS et SAFe
Alors que SAFe offre un cadre étendu avec des rôles, des artefacts et des niveaux d’organisation bien définis, LeSS privilégie une structure simple quand il s’agit de collaborer au sein de multiples équipes. SAFe conviendrait davantage aux grandes entreprises ayant des besoins structurés et complexes, tandis que LeSS s’adresse aux organisations prônant une agilité profonde sans surcharge procédurale. En outre, LeSS met l’accent sur la transparence et la réduction des dépendances entre les équipes, facilitant ainsi une communication efficace.
Le rôle croissant de Lean dans les cadres agiles
L’application des principes Lean au sein des cadres agiles gagne en importance dans le paysage technologique de 2025. À l’origine, les méthodes Lean visaient à améliorer l’efficacité de la production industrielle en réduisant les gaspillages. Cependant, leur intégration aux frameworks agiles a permis de maximiser la valeur pour les clients tout en optimisant les processus. Cela reflète une tendance croissante à combiner des approches complémentaires pour relever les défis complexes liés à la gestion de projet et au développement de produits.
L’un des principaux apports de Lean aux cadres agiles réside dans l’accent mis sur la livraison rapide de valeur. Lean favorise une approche itérative, où chaque fonctionnalité produite est évaluée en termes de son utilité pour l’utilisateur final. Ce principe s’aligne parfaitement avec l’objectif central des méthodologies agiles : répondre aux besoins des clients dans des délais courts et itératifs.
En outre, la philosophie Lean soutient l’élimination des activités inutiles à chaque phase des projets agiles. Cela inclut :
- La suppression des tâches redondantes ou non prioritaires.
- L’optimisation des chaînes de valeur pour fluidifier les processus.
- La continuité du feedback pour ajuster les efforts en temps réel.
La mise en œuvre de ces pratiques se voit surtout dans des cadres comme SAFe (Scaled Agile Framework) et LeSS (Large-Scale Scrum), lesquels tirent parti des valeurs Lean pour gérer des projets complexes et multi-équipes. Lean influence également l’aspect culturel des organisations, en instaurant une réflexion systémique et une mentalité d’amélioration continue.
Ce rapprochement entre agilité et Lean pousse davantage les équipes à se concentrer sur la simplification, la qualité et la satisfaction client, des valeurs devenues fondamentales en 2025 pour assurer compétitivité et adaptation rapide dans un environnement changeant.
L’intégration de DevOps avec les méthodes agiles
L’intégration de DevOps avec les méthodes agiles a transformé les pratiques de développement logiciel, en permettant de réduire les délais de mise sur le marché. Avec DevOps, vous pouvez rapidement déployer les nouveaux services créés par vos équipes Agiles sans prendre le risque de dégradé la qualité de service client ou mettre en difficulté vos équipes gérant les opérations IT. DevOps est un cadre purement informatique, particulièrement utile pour le déploiement rapide et fiable de nouvelles fonctionnalités logicielles.
Lire notre article sur la présentation de DevOps.

Les frameworks agiles, tels que Scrum ou Kanban, se concentrent sur la gestion des projets et la décomposition des livrables en cycles courts appelés sprints ou itérations. DevOps, en revanche, met l’accent sur l’automatisation, l’intégration continue (CI) et le déploiement continu (CD), ainsi que sur la collaboration entre les équipes de développement et d’exploitation IT. En fusionnant ces approches, les organisations peuvent éliminer les silos traditionnels et favoriser des workflows agiles tout au long du cycle de vie des logiciels.
Parmi les avantages de cette intégration, on peut noter :
- Amélioration de la collaboration interéquipe : Les équipes de développement (Dev) et d’exploitation (Ops) travaillent de manière conjointe, réduisant ainsi les frictions et les retards.
- Automatisation accrue : En exploitant les outils DevOps tels que Jenkins, Docker ou Kubernetes, les processus manuels sont minimisés, libérant les équipes pour se concentrer sur des tâches plus stratégiques.
- Meilleure gestion des feedbacks : Grâce à l’approche agile, les ajustements peuvent être faits rapidement en réponse aux retours des clients, tandis que DevOps garantit que ces changements sont livrés avec fiabilité.
- Rythme de livraison accéléré : DevOps aligne les pratiques agiles sur la livraison continue, permettant aux équipes de déployer des mises à jour régulières.
Cependant, une transformation DevOps agile exige un changement culturel profond. Cela implique une adhésion forte de la part des leaders, une formation des équipes et l’adoption d’outils collaboratifs. La mise en œuvre itérative de cette intégration favorise le succès à long terme.
L’adoption généralisée de l’agilité hybride pour les secteurs autre que l’informatique
En 2025, l’agilité hybride s’impose comme une réponse stratégique aux défis complexes des organisations modernes. Cette méthode combine des éléments issus de cadres agiles traditionnels, tels que Scrum ou Kanban, avec des approches prédictives (gestion de projet traditionnelle), souvent associées à la gestion de projet classique. Cette polarisation autour de l’agilité hybride révèle une évolution majeure dans les pratiques de gestion des entreprises, spécialement dans des industries où flexibilité et planification rigoureuse se croisent.

Pourquoi cette adoption est en pleine expansion en 2025
La montée en puissance de l’agilité hybride réside dans sa capacité à résoudre des challenges bien spécifiques, tels que l’intégration des départements aux objectifs globaux de l’entreprise. Cette approche est particulièrement adaptée aux secteurs tels que les technologies de l’information, le développement de logiciels complexes ou même l’ingénierie industrielle. Elle exploite des frameworks agiles tout en conservant une rigueur essentielle dans les environnements où les délais et les budgets sont critiques.
“L’agilité hybride est une passerelle entre la modernité agile et la discipline rigoureuse des modèles traditionnels.”
Exemples de secteurs concernés :
- Dans la fabrication : Les principes Lean, étroitement associés à l’Agilité, sont intégrés pour réduire le gaspillage et améliorer la qualité des produits.
- Dans la santé : Les processus itératifs permettent de tester et d’ajuster des soins ou campagnes en fonction de résultats concrets.
- Dans l’éducation : L’agilité pédagogique encourage une personnalisation des approches d’enseignement pour répondre aux besoins diversifiés des élèves.
L’agilité hybride s’impose dans les secteurs où les phases de conception nécessitent flexibilité et innovation, tandis que la réalisation finale exige rigueur, conformité et prévisibilité. Voici quatre cas emblématiques de cette approche en 2025 :
1. Industrie manufacturière : agile puis prédictif
Projet : Création d’une nouvelle ligne de production automatisée pour un équipementier automobile
- Phase amont (Agile – Scrum)
➤ L’équipe R&D conçoit la ligne via un jumeau numérique, en itérations courtes.
➤ Les sprints permettent de tester rapidement les technologies : capteurs, robots, ergonomie des postes.
➤ Des revues fréquentes avec les équipes méthodes valident les hypothèses techniques. - Phase aval (Traditionnelle)
➤ Une fois la solution figée, le déploiement physique suit un plan structuré avec jalons, budgets et planning validés.
➤ Les modifications sont limitées pour garantir la conformité qualité/coût/délais.
2. Aéronautique / spatial : exploration agile puis prédictive
Projet : Développement de nouveaux systèmes embarqués chez Airbus
- Organisation du programme Agile avec SAFe (Agilité à grande échelle)
➤ Airbus utilise le framework SAFe (Scaled Agile Framework) pour structurer ses projets d’innovation au sein de son cœur de métier.
➤ Des équipes agiles coordonnées au sein d’Agile Release Trains (ART) conçoivent les systèmes de vol, d’interaction cockpit ou de gestion énergétique.
➤ Des incréments programmés permettent un feedback régulier des métiers, tout en gardant l’alignement stratégique. - Mix programme avec écosystème Airbus (Approche mixte agile & prédictive)
➤ L’industrialisation suit une démarche rigoureuse : cycle en V, tests environnementaux, validation par certification.
➤ Les modifications sont restreintes après le gel de conception, car les contraintes de sécurité et de conformité sont majeures dans l’aéronautique.
3. BTP et infrastructures : BIM agile puis chantier prédictif
Projet : Construction d’un hôpital avec intégration numérique
- Phase de conception (Agilité hybride – BIM + itérations)
➤ Architectes, ingénieurs et entreprises générales itèrent sur les maquettes BIM.
➤ Des cycles courts permettent de valider l’ergonomie, les flux patients, les contraintes thermiques ou réglementaires. - Phase de réalisation (Traditionnelle)
➤ Une fois le plan validé, le chantier suit une gestion classique avec jalons, planification stricte, suivi qualité et contrôle des risques.
➤ Peu de changements sont tolérés pour éviter les retards et les surcoûts.
4. Création d’un site internet : cadrage prédictif puis développement agile
Projet : Déploiement d’un site web institutionnel pour une entreprise publique
- Phase amont (Traditionnelle)
➤ Le cadrage initial définit l’arborescence, les gabarits de page, la charte graphique et les contraintes RGAA.
➤ Le périmètre est validé par les parties prenantes avant de lancer les développements. - Phase de développement (Agile – Scrum)
➤ Les équipes IT développent les fonctionnalités du site en sprints : formulaire de contact, moteur de recherche, espace sécurisé…
➤ Des démonstrations régulières avec le client permettent d’ajuster les livrables à chaque itération.
L’impact de l’intelligence artificielle sur les cadres agiles
L’intelligence artificielle (IA) redéfinit profondément la manière dont les entreprises adoptent et adaptent les approches agiles. En 2025, l’intégration de l’IA dans ces méthodologies accentue l’efficience des processus et ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion des projets complexes.
L’IA accélère notamment la prise de décision grâce à une analyse plus rapide et exhaustive des données. Elle permet aux équipes agiles de bénéficier d’une visibilité accrue sur les performances des sprints, les goulots d’étranglement et les opportunités d’optimisation. Par exemple, des algorithmes d’IA peuvent identifier des tendances émergentes à partir des données historiques, aidant ainsi à ajuster les priorités dans le backlog de produit.
Les outils d’IA basés sur l’apprentissage automatique permettent d’automatiser des tâches répétitives, comme les tests logiciels ou la gestion des ressources logistiques, libérant ainsi du temps pour que les équipes se concentrent sur les activités à forte valeur ajoutée. À travers ces mécanismes, l’agilité d’une organisation peut atteindre des niveaux sans précédent, favorisant une itération rapide et réactive.
Cependant, cette adoption de l’IA dans les cadres agiles soulève des questions sur l’équilibre entre l’automatisation et l’intervention humaine. Les entreprises doivent être vigilantes face aux risques potentiels de biais dans les algorithmes ou de remise en question des rôles traditionnels des équipes. Néanmoins, avec une intégration réfléchie, l’IA s’impose comme un catalyseur essentiel pour amplifier l’efficacité et la flexibilité des cadres agiles.

Perspective 2030 : L’avenir des méthodes agiles après 2025
Les méthodes agiles ont évolué de manière significative depuis leur adoption généralisée au début des années 2000. En 2030, leur transformation continuera à refléter les changements dans les technologies, les structures organisationnelles, et les attentes des clients. Le futur des cadres agiles après 2025 se définit par plusieurs tendances majeures qui transforment les pratiques de gestion de projet et de développement.
Adaptation à l’intelligence artificielle et aux technologies émergentes
Les cadres agiles intègreront de plus en plus l’intelligence artificielle et l’automatisation dans leurs processus. L’apprentissage automatique permettra d’optimiser les sprints, d’analyser les modèles comportementaux des équipes et d’anticiper les obstacles potentiels. Les outils numériques joueront un rôle essentiel pour offrir une prise de décision basée sur les données en temps réel, tout en minimisant les inefficacités humaines dans la planification.
Accent sur la durabilité et les pratiques éthiques
D’ici 2030, des principes de durabilité et des considérations éthiques seront intégrés dans les frameworks agiles. Les entreprises seront incitées à mesurer l’impact environnemental et sociétal de leurs projets tout au long du cycle de vie. Des pratiques comme le « green agile » deviendront courantes, offrant un cadre pour aligner les objectifs écologiques et commerciaux.
Évolution des rôles agiles
Les rôles tels que Scrum Master et Product Owner pourraient s’adapter à la complexité croissante des projets. Des spécialisations plus avancées émergeront, comme le rôle de « Data Agile Coach » ou de « Sustainability Agile Leader » pour guider les équipes dans des domaines spécifiques. Ces fonctions contribueront à renforcer l’alignement stratégique entre les objectifs commerciaux et les méthodes agiles.
Conclusion : S’outiller dès aujourd’hui pour bâtir l’agilité de demain
Face à l’évolution rapide des marchés, à l’essor de l’intelligence artificielle et à la généralisation des approches hybrides, les méthodes agiles ne cessent de se transformer. En 2025, elles ne se limitent plus au monde du développement logiciel : elles structurent désormais des projets industriels, hospitaliers, numériques ou encore spatiaux, avec une efficacité renforcée.
Dans ce contexte, la maîtrise des cadres agiles – Scrum, SAFe, Kanban, LeSS, DevOps – devient un levier clé de compétitivité, notamment lorsqu’elle est enrichie par l’usage de l’IA Générative (GenAI) pour accélérer la prise de décision, fluidifier la collaboration et automatiser les tâches à faible valeur ajoutée.
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Ces programmes sont conçus pour offrir une compréhension en profondeur des méthodes tout en ancrant les acquis dans des cas concrets issus des réalités actuelles des entreprises.
L’agilité de demain se prépare dès aujourd’hui, avec les bons outils, les bonnes pratiques… et la bonne formation.